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YG Boolin in Bompton
#59
C'était déjà comme ça sur le précédent et tous les trucs avec Mustard encore avant.
C'est du rap qui sample du rap plus que du plagiat, c'est assumé, crédité, revendiqué. Les références sont quand même plus subtiles que quand le rap français pompe un morceau américain.
Depuis le début il aborde le rap californien comme Boosie et les Hot Boys font du rap louisianais, ça récupère les lignes de basses comme on replace le "triggerman" à toutes les sauces en Louisiane.
Sur My Krazy Life, ils citaient même des bouts de couplets classiques de Californie. Quand à New York/Oakland/Detroit/etc. les gars réutilisent le même sample pour la millième fois ça ne choque plus personne. On ne peut pas le reprocher à YG et ne rien dire quand c'est Roc Marciano, Mozzy, Starlito, Joe Blow, Payroll (qu'on est plusieurs à apprécier ici je crois). Et si on faisait rentrer les rythmiques trap dans l'équation on en aurait pas terminé...

Moi j'adore son évolution, comment il 'murit'. Comment il intègre sa vie et l'actu à tout ça, la parano tout le long du disque, les mexicains, les bavures, trump. Il a fait disque qui s'adresse directement aux gens autour de lui je crois. J'avais lu que même la promo avait été pensée comme ça. Twist My Fingaz ne passait pas en radio à l'international, très peu nationalement, par contre j'ai vu que les radios locales à L.A. l'avait passé DIX-SEPT fois par jour entre aout et janvier dernier.
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