2019-11-09, 11:59:48
Je trouve ça déprimant, désespérant, démotivant, frustrant.
Ce n'est pas pour dire du mal du rap français, j'ai mis de l'eau dans mon vin par rapport à ça. C'est juste pour me lamenter du niveau d'ignorance absolue des gens. Les néophytes et les béotiens semblent presque ignorer que le rap américain existe, et si les fans de rap en France ont une certaine révérence le concernant, ils ne connaissent que les têtes d'affiche.
Quand on dit blues, est-ce qu'on pense blues français ? Quand on dit reggae, est-ce qu'on pense reggae français ? Jamais. Mais quand on parle de rap, il faut préciser "rap américain", ou "rap international", sinon les gens comprennent "rap français".
L'autre jour, je regardais les chiffres de "vente" (si cela veut encore dire quelque chose) de références des années 2010 comme Kevin Gates ou Young Thug. Ils sont importants aux Etats-Unis (numéro 1 !), mais aussi dans à peu près tous les pays d'Europe, et ailleurs encore. Mais en France, rien, que dalle, nada. Ce sont de parfaits inconnus.
J'ai lu récemment je ne sais plus où que 80% des morceaux de streaming écoutés en France, étaient de la musique française. Je trouve ça effarant. Je n'ai rien contre "l'exception culturelle" et le fait de protéger ses artistes locaux. Mais là, j'ai l'impression qu'on est allés bien trop loin dans cette direction, et que notre pays s'est presque fermé au reste du monde.
J'ai l'impression qu'on est devenus l'Inde, ou l'Asie de l'Est. On préfère Bollywood à Hollywood, des copies de Michael Jackson qui chantent en hindi ou des succédanés de chanteurs occidentaux en mode k-pop, plutôt que les originaux. On est revenus dans les années 60 et 70, on vit à nouveau la musique black américaine à travers Claude François.
C'était le coup de gueule du jour. Je retourne me coucher.
Ce n'est pas pour dire du mal du rap français, j'ai mis de l'eau dans mon vin par rapport à ça. C'est juste pour me lamenter du niveau d'ignorance absolue des gens. Les néophytes et les béotiens semblent presque ignorer que le rap américain existe, et si les fans de rap en France ont une certaine révérence le concernant, ils ne connaissent que les têtes d'affiche.
Quand on dit blues, est-ce qu'on pense blues français ? Quand on dit reggae, est-ce qu'on pense reggae français ? Jamais. Mais quand on parle de rap, il faut préciser "rap américain", ou "rap international", sinon les gens comprennent "rap français".
L'autre jour, je regardais les chiffres de "vente" (si cela veut encore dire quelque chose) de références des années 2010 comme Kevin Gates ou Young Thug. Ils sont importants aux Etats-Unis (numéro 1 !), mais aussi dans à peu près tous les pays d'Europe, et ailleurs encore. Mais en France, rien, que dalle, nada. Ce sont de parfaits inconnus.
J'ai lu récemment je ne sais plus où que 80% des morceaux de streaming écoutés en France, étaient de la musique française. Je trouve ça effarant. Je n'ai rien contre "l'exception culturelle" et le fait de protéger ses artistes locaux. Mais là, j'ai l'impression qu'on est allés bien trop loin dans cette direction, et que notre pays s'est presque fermé au reste du monde.
J'ai l'impression qu'on est devenus l'Inde, ou l'Asie de l'Est. On préfère Bollywood à Hollywood, des copies de Michael Jackson qui chantent en hindi ou des succédanés de chanteurs occidentaux en mode k-pop, plutôt que les originaux. On est revenus dans les années 60 et 70, on vit à nouveau la musique black américaine à travers Claude François.
C'était le coup de gueule du jour. Je retourne me coucher.