Ah ué merci de l'historique, je me souviens m'être bcp servi sur ce site, pour les artistes que t'as cité justement. Pour les gars avec des sorties un peu obscures comme Starlito, c'était plus que pratique.
Pareil pour moi sinon dans l'appréciation de Radric.
La "profondeur" de la disco de Gucci me paraît toujours unique, en dehors même du rap.
Derrière le côté industriel/commercial de son oeuvre, y a un côté purement artistique dans le lien entre l'évolution de sa vie et celle de sa musique.
De l'excité ignorant de Traphouse ou Chicken Talk jusqu'à ses sons "introspectifs" de 13/14 comme Threw With That Shit ou Activist, y a une vraie histoire que l'on peut ressentir rien qu'à travers sa musique.
Je connais peu d'artiste jouer avec un genre comme il l'a fait sans que ce soit le résultat d'une réflexion (ou d'un travail de groupe), surtout au bout de quelques années de carrière. Ca reste spontané quand on écarte ses quelques mauvaises tentatives de billboard ou les fillers produits à la chaîne.
Je vois cela chez 2Pac aussi mais ses qualités intrinsèques et la différence de professionalisme les sépare trop, en dehors de 2Pacalypse Now et Makaveli ptet.
D'autres rappeurs s'y rapprochent mais je ne ressens pas de rapport aussi entier entre rythme et interprétation.
Malgré la variété dans de longues discographies, on reste toujours dans la chanson, de Nas à Starlito en passant par Boosie, Zro ou qui sais-je.
Chez Gucci il me semble qu'il y a une exploration musicale supplémentaire, aussi niche soit-elle.
L'idée de No Pad, No Pencil, par ex, j'y vois quelque chose de musicologique sans le savoir de sa part. L'effort n'est pas nouveau mais Gucci le rend unique car c'est revendiqué sans entrer dans la discipline d'improvisation puisqu'il lie son rap au beat plus qu'à son texte.
On sent aussi ce rapport au rythme dans sa sélection des productions qui reste toujours trap. Quand il fait des sons différents comme avec le minimalisme de Photoshoot ou Shooter il trouve une autre couleur à l'intérieur du genre. Il n'a pas besoin d'aller chercher ailleurs comme un sample grillé ou le rythme d'un autre genre pour se renouveller.
Il a des inspirations mais ça ne va pas plus loin. Activist résume cela avec la ligne "I'd rather have a C-Note than a Swizz Beat" puis l'inspiration musicale de DJ Screw sans que le son sorte de la trap pour autant.
Pareil pour moi sinon dans l'appréciation de Radric.
La "profondeur" de la disco de Gucci me paraît toujours unique, en dehors même du rap.
Derrière le côté industriel/commercial de son oeuvre, y a un côté purement artistique dans le lien entre l'évolution de sa vie et celle de sa musique.
De l'excité ignorant de Traphouse ou Chicken Talk jusqu'à ses sons "introspectifs" de 13/14 comme Threw With That Shit ou Activist, y a une vraie histoire que l'on peut ressentir rien qu'à travers sa musique.
Je connais peu d'artiste jouer avec un genre comme il l'a fait sans que ce soit le résultat d'une réflexion (ou d'un travail de groupe), surtout au bout de quelques années de carrière. Ca reste spontané quand on écarte ses quelques mauvaises tentatives de billboard ou les fillers produits à la chaîne.
Je vois cela chez 2Pac aussi mais ses qualités intrinsèques et la différence de professionalisme les sépare trop, en dehors de 2Pacalypse Now et Makaveli ptet.
D'autres rappeurs s'y rapprochent mais je ne ressens pas de rapport aussi entier entre rythme et interprétation.
Malgré la variété dans de longues discographies, on reste toujours dans la chanson, de Nas à Starlito en passant par Boosie, Zro ou qui sais-je.
Chez Gucci il me semble qu'il y a une exploration musicale supplémentaire, aussi niche soit-elle.
L'idée de No Pad, No Pencil, par ex, j'y vois quelque chose de musicologique sans le savoir de sa part. L'effort n'est pas nouveau mais Gucci le rend unique car c'est revendiqué sans entrer dans la discipline d'improvisation puisqu'il lie son rap au beat plus qu'à son texte.
On sent aussi ce rapport au rythme dans sa sélection des productions qui reste toujours trap. Quand il fait des sons différents comme avec le minimalisme de Photoshoot ou Shooter il trouve une autre couleur à l'intérieur du genre. Il n'a pas besoin d'aller chercher ailleurs comme un sample grillé ou le rythme d'un autre genre pour se renouveller.
Il a des inspirations mais ça ne va pas plus loin. Activist résume cela avec la ligne "I'd rather have a C-Note than a Swizz Beat" puis l'inspiration musicale de DJ Screw sans que le son sorte de la trap pour autant.