2013-12-11, 15:02:35
Black Milk ne m'a jamais convaincu sur ses solos. C'est un peu le problème des MCs/prodos, ils sont souvent plus talentueux derrière les manettes.
De ce point de vue là cet album est une vraie surprise, l'exemple type d'un MC qui prend conscience de ses faiblesses microphoniques et qui se démerde habilement pour les contourner et proposer quelque chose. C'est un album intéressant dans l'intention, ce qui est déjà rare aujourd'hui. C'est également un album parfaitement synthétique de tout ce que peut faire Black Milk à la production, des ambiances psychés et synthétiques au soulful et choeurs melodieux, l'album a une couleur assez géniale, globalement plutôt sombre même si elle peut redevenir lumineuse l'espace d'un morceau ("Sunday's Best") pour replonger ("Monday's Worst").
Pour une fois cette année je ne me suis pas emmerdé une seconde, j'avais envie d'aller plus loin dans l'écoute, certaines choses paraissent toujours assez forcée, comme certains passages instrumentaux (à l'image de ce saxo excité à la fin "Perfected On Puritan Ave") mais tout y trouve une place. Comme je l'ai dit Black Milk n'est pas un MC fantastique, il sait donc jouer de ces temps morts, autant que des moments ou il rappe. Et quand il rappe on trouve avec surprise quelqu'un dégageant une maturité assez peu en vue sur ses albums précédents, une faculté de prendre du recul sur lui même par l'intermédiaire de ce personnage fictif donc, ou par certains procédés comme lorsqu'il se parle à lui même de manière cynique sur le très particulier "Dismal".
De ce point de vue là cet album est une vraie surprise, l'exemple type d'un MC qui prend conscience de ses faiblesses microphoniques et qui se démerde habilement pour les contourner et proposer quelque chose. C'est un album intéressant dans l'intention, ce qui est déjà rare aujourd'hui. C'est également un album parfaitement synthétique de tout ce que peut faire Black Milk à la production, des ambiances psychés et synthétiques au soulful et choeurs melodieux, l'album a une couleur assez géniale, globalement plutôt sombre même si elle peut redevenir lumineuse l'espace d'un morceau ("Sunday's Best") pour replonger ("Monday's Worst").
Pour une fois cette année je ne me suis pas emmerdé une seconde, j'avais envie d'aller plus loin dans l'écoute, certaines choses paraissent toujours assez forcée, comme certains passages instrumentaux (à l'image de ce saxo excité à la fin "Perfected On Puritan Ave") mais tout y trouve une place. Comme je l'ai dit Black Milk n'est pas un MC fantastique, il sait donc jouer de ces temps morts, autant que des moments ou il rappe. Et quand il rappe on trouve avec surprise quelqu'un dégageant une maturité assez peu en vue sur ses albums précédents, une faculté de prendre du recul sur lui même par l'intermédiaire de ce personnage fictif donc, ou par certains procédés comme lorsqu'il se parle à lui même de manière cynique sur le très particulier "Dismal".