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BRODINSKI - Brava
#10
codotusylv a écrit :Pour être un peu plus précis, c'est effectivement apparu comme genre underground dans l'Angleterre rave au début des années 90, mais à l'état embryonnaire. La hype autour de la drum'n'bass - ou de la jungle, comme on l'appelait alors - c'est le coeur des années 90, disons 94-95, avec toute la vague ragga jungle, puis le premier album de Goldie.
Oui voilà, le ragga jungle/digital reggae/jump up. Ce n'est déjà plus de la drum'n'bass pour les interessés, qui vont ensuite devenir ce que la presse appelle IDM à cause des noirs.

Citation :Après, on a eu une rapide montée en puissance, autant mainstream que critique (avec les fans de jaaaaz qui s'excitent dessus), dont l'apothéose est la reconnaissance universelle du New Forms de Roni Size en 1997/1998. C'est aussi l'année où les auteurs des classiques du genre (Goldie, 4 Hero) reviennent avec des seconds albums censés décrocher le pactole, mais assez décevants. Et c'est celle des collaborations hip-hop dont tu parles (celles que tu cites, celles aussi entre 4 Hero et Butterfly, ou Ursula Rucker).
Quand Goldie et Roni Size reviennent, c'est juste une nouvelle phase; du drum'n'bass à 160-150bpm c'est passé au jump-up à 130-120bpm et enfin au jazzy à 100-90bpm. C'est bon pour la populace, mais pas pour la drum'n'bass. Pendant ce temps, l'IDM (le noyau dur) reste collé à 150bpm, et pour faire le pont le breakcore est né (avec l'EDM).

Citation :Et puis après, brutalement, plus rien. On est passé au UK garage, au two-step, au dubstep, au grime ou à je ne sais quoi. Les seuls disques où on entendra encore un peu de drum'n'bass, c'est ceux de rappeurs indé comme Zion I, Noah23/The Orphan, ou je ne sais quoi encore.
C'est justement là que je ne suis pas d'accord, tout reste dans le continuum, il n'y a jamais eu "rien": le breakcore pendant ce temps est de la drum'n'bass alternative. Le two-step est un terme qui existait déjà au milieu des années 90, et c'est la résurgence de l'IDM qui rejoint doucement le mainstream (par ailleurs détesté par les fans de drum'n'bass); donc retour à 120bpm, mais moins masculin. Sa contre-partie c'est le tech-step qui lui est nouveau en 1999, et qui va donner finalement naissance au Dubstep. Derrière la scène, ce sont les mêmes acteurs que tu retrouves tout du long!
Outre Atlantique quand Zion I et Noah23 s'y mettent (ce sont des rappeurs de campagne, il a fallu un temps avant que ça les atteigne), c'est autant le résultat de l'arrivée de l'EDM aux USA (et le retour de à techno a Detroit en forme de ghettotech) et du fait que le rap est non avenu sur la cote Ouest donc les rappeurs trouvent refuge dans l'electro: Phoenix Orion et Peace d'Alien Nation, Adlib de Global Phlow, Orko et Sumach de Masters of the Universe (Sumach qui deviendra avec Gaslamp Killer un pilier la beat scene à Los Angeles, contemporaine à l'arrivée de la d'n'b à Guelph).

(@ArK: c'est le bât qui blesse)
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