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Shoegaze / Dream Pop
#32
O_D a raison, Gnou. La chronologie de l'auditeur moyen n'est pas celle des musiciens eux-mêmes. Je ne sais pas quel âge tu as, mais je doute que tu ais vraiment vécu ces années là, et que tu puisses te resituer dans l'époque.

Les Inrocks, OK, mais qui les lisaient ? De ce que j'observais, leurs lecteurs, c'était des fils à papa imbuvables, ça ne donnait pas franchement envie. Ils ne sont devenus grand public qu'avec l'essor du rap alternatif / indé, qu'ils avaient eu le mérite de traiter avant beaucoup (de même que le rap d'ailleurs), parce qu'ils avaient le regard figé sur la presse anglaise. Et encore, ils traitaient énormément de tout cela sous leur prisme franco-français, d'une manière un peu précieuse, sur leur mode "Les Cahiers du Cinéma du Rock".

Enfin, c'était plus un magazine new wave (je crois que Beauvallet avait aussi été un fan de gothique, mais je ne suis pas sûr) qu'un magazine tourné vers le hardcore américain et ce qui allait devenir le grunge. Ils l'ont finalement été parce que les groupes issus du hardcore sales et bruyants sont devenus un peu plus arty, que ça émoustillait beaucoup cette presse anglaise qu'ils lisaient tant, et que 4AD, le label des Cocteau Twins, allait signer les Pixies.

Enfin bref, je digresse, tout ça pour dire qu'avec Les Inrocks à la fin des années 86, on était dans un domaine infiniment plus confidentiel que le Top 50. Quelque part, même chez les Inrocks, il y a bien eu un cheminement de type A-Ha ==> le Shoegaze ==> Unsane. Ton exemple conduit en fait à illustrer parfaitement ce que dit O_D.
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