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Shoegaze / Dream Pop
#31
o_d a écrit :La chronologie part du fait qu'un pré-adolescent nourri au top 50 va pas savoir qui c'est Melvins et Soundgarden en même temps.

La chronologie vient de l'accès à la musique. Au milieu des années 80 tu les trouves où les disques de Soundgarden et Melvins en France ?

en 1991, tu peux juste lire 3 lignes de description des albums Bullhead (Melvins) ou Strap It On (Helmet) dans le fanzine Sub Rock (si mes souvenirs sont bons) et ensuite tu as de la chance si tu les trouves dans les bacs du disquaire de la grande ville de ton département.


Cela dit, le pré-adolescent français nourri au top 50 ne recontrera pas Soundgarden jusque 1994 ou les Melvins jusque l'an 2000. En 1991-92 Nirvana arrivent et éclipsent tout le monde.

Mais les Inrocks c'est 1986 non? Je pense que ce sont les premiers à parler de cette scène, bien avant les années 90, de Cocteau Twins et Jesus & Mary Chain pour sur et je me rappelle d'une couverture avec Jesus Lizard probablement en 91 ou 92.
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#32
O_D a raison, Gnou. La chronologie de l'auditeur moyen n'est pas celle des musiciens eux-mêmes. Je ne sais pas quel âge tu as, mais je doute que tu ais vraiment vécu ces années là, et que tu puisses te resituer dans l'époque.

Les Inrocks, OK, mais qui les lisaient ? De ce que j'observais, leurs lecteurs, c'était des fils à papa imbuvables, ça ne donnait pas franchement envie. Ils ne sont devenus grand public qu'avec l'essor du rap alternatif / indé, qu'ils avaient eu le mérite de traiter avant beaucoup (de même que le rap d'ailleurs), parce qu'ils avaient le regard figé sur la presse anglaise. Et encore, ils traitaient énormément de tout cela sous leur prisme franco-français, d'une manière un peu précieuse, sur leur mode "Les Cahiers du Cinéma du Rock".

Enfin, c'était plus un magazine new wave (je crois que Beauvallet avait aussi été un fan de gothique, mais je ne suis pas sûr) qu'un magazine tourné vers le hardcore américain et ce qui allait devenir le grunge. Ils l'ont finalement été parce que les groupes issus du hardcore sales et bruyants sont devenus un peu plus arty, que ça émoustillait beaucoup cette presse anglaise qu'ils lisaient tant, et que 4AD, le label des Cocteau Twins, allait signer les Pixies.

Enfin bref, je digresse, tout ça pour dire qu'avec Les Inrocks à la fin des années 86, on était dans un domaine infiniment plus confidentiel que le Top 50. Quelque part, même chez les Inrocks, il y a bien eu un cheminement de type A-Ha ==> le Shoegaze ==> Unsane. Ton exemple conduit en fait à illustrer parfaitement ce que dit O_D.
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#33
Gnou a écrit :
o_d a écrit :La chronologie part du fait qu'un pré-adolescent nourri au top 50 va pas savoir qui c'est Melvins et Soundgarden en même temps.

La chronologie vient de l'accès à la musique. Au milieu des années 80 tu les trouves où les disques de Soundgarden et Melvins en France ?

en 1991, tu peux juste lire 3 lignes de description des albums Bullhead (Melvins) ou Strap It On (Helmet) dans le fanzine Sub Rock (si mes souvenirs sont bons) et ensuite tu as de la chance si tu les trouves dans les bacs du disquaire de la grande ville de ton département.


Cela dit, le pré-adolescent français nourri au top 50 ne recontrera pas Soundgarden jusque 1994 ou les Melvins jusque l'an 2000. En 1991-92 Nirvana arrivent et éclipsent tout le monde.

Mais les Inrocks c'est 1986 non? Je pense que ce sont les premiers à parler de cette scène, bien avant les années 90, de Cocteau Twins et Jesus & Mary Chain pour sur et je me rappelle d'une couverture avec Jesus Lizard probablement en 91 ou 92.


Je vais m'écraser parce que pour les Inrocks de 1986 j'en sais rien.
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#34
codotusylv a écrit :Enfin, c'était plus un magazine new wave (je crois que Beauvallet avait aussi été un fan de gothique, mais je ne suis pas sûr) qu'un magazine tourné vers le hardcore américain et ce qui allait devenir le grunge.


Mais je rejoins Sylvain, les infos fouillés sur le noise, grunge, post-hardcore c'était plus à chercher avec des fanzines comme Sub Rock et Hyacinth.

Mais j'en sais rien à quoi ressemblait les inrocks de 86 à 90. et Lenoir je suis pas sur qu'il passait Soundgarden, Tad, Melvins, Mudhoney ou je ne sais quel Scratch Acid à cette époque.


Groupes qui n'ont rien à voir avec Shoegaze / Dream Pop (digression)
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#35
codotusylv a écrit :O_D a raison, Gnou. La chronologie de l'auditeur moyen n'est pas celle des musiciens eux-mêmes. Je ne sais pas quel âge tu as, mais je doute que tu ais vraiment vécu ces années là, et que tu puisses te resituer dans l'époque.

Pas "vraiment vécu" non, j'étais ce pré-ado nourri de Top 50; et j'écoutais Prince. Mais j'étais aussi en fond de province. Et puis j'ai découvert la techno vite après.

Je veux bien vous croire, hein, mais je n'ai jamais vu Sub Rock sur une aire d'autoroute, au contraire des Inrockuptibles. Et dans le top 50 de 1992, je ne vois pas de My Bloody Valentine ou de Slowdive. Ou d'Unsane.
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#36
Ben moi en 1986 j'avais huit ans et l'entier de ma discothèque c'était ça:
[Image: R-1694912-1237475671.jpeg.jpg]
[Image: R-878788-1246001347.jpeg.jpg]
[Image: R-1288834-1288855743.jpeg.jpg]
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#37
Je m'aperçois que je n'ai pas réagi à ça.

JMAM a écrit :Et pour sylvain qui cite Beach House, je suis bien d'accord, c'est un de mes groupes préférés tout genre confondus (même si j'ai lu beaucoup de critiques d'eux sur des sites plus spécialisés indie et tout mais bon, c'est pas grave). Par contre je suis pas d'accord pour citer "Bloom" pour moi c'est leur moins bon album. Y a pas la magie qui opère sur "Teen Dream" et qu'on retrouve (j'ai été surpris en très bien) sur leur dernier "Depression Cherry". Enfin en soi la formule est quand même la même, et je saurais vraiment pas dire pourquoi "Bloom" me fait moins voyager, c'est juste comme ça...

Je n'ai que Bloom et Devotion, en CD (je dois avoir Teen Dream en MP3, mais je n'écoute jamais mes MP3 rock), donc c'est surtout par ces deux albums que je connais Beach House. Et je les préfère nettement sur Bloom.

On verra quand j'aurai Teen Dream en CD (un des nombreux albums sur ma liste d'achats potentiels).
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