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Coming out
#42
codotusylv a écrit :C'est toujours pareil je pense : quand on commence à appréhender la musique à la manière d'un critique littéraire, on est forcément déçu.

Jacques Brel dont on a pourtant vanté les talent de poète, quand on lit les textes indépendamment de la musique et de son interprétation habitée, c'est souvent d'une niaiserie confondante.

Depuis le début, les textes de PNL sont décriés. Mais c'est trop faire abstraction de l'interprétation, un gros travers et de la critique, et des Français.

Quand sur "Porte de Mesrine", il dit "la nuit porte conseil, ah nan pas du tout, la nuit : nique sa mère", tu lis ça, tu te dis WTF?? En revanche tu l'écoutes, et moi j'en ai la chair de poule.
C'est bien que tu parles de "Porte de Mesrine" car c'est l'exemple parfait.

Je trouve le morceau incroyable, notamment quand Ademo dit : "Posté dans le hall, les gens partent au taf, peu stupéfaits de voir qu’en revenant, je suis toujours là". Ça montre bien la vacuité de son existence, les gens normaux ayant un travail ou en tout cas une raison de s'absenter de chez eux en journée.

Mais quand sur le même morceau, Ademo dit : "Les fenêtres qui s’éteignent me laissent dans le noir, je tiens dans la haine" et "Ah nan, la nuit, nique sa mère", même si c'est bien interprété et qu'on ressent sa colère, je trouve que ce sont des facilités d'écriture. Pour moi, ce sont des concepts et des mots forts utilisés pour pas grand-chose. Par contre, j'adore quand il dit qu'il est tellement au fond du trou qu'il voit les pieds de Lucifer. Je trouve l'image épique ! C'est pour ça que j'ai précisé "la plupart du temps" dans mon post, car je trouve que parfois ça fait mouche.
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