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2000-2009: Les albums/mixtapes essentiels
#76
Pour un français, qui a sortit un livre avec un top 100 du rap indépendant US d'après 2000, ça semble assez contradictoire de penser que l'"effervescence de l'underground" a été tuée puisque c'est sur celle-ci que ton livre est basé ?
Parce que les 97 autres artistes dont tu parles, ou autres, auraient du avoir plus de succès ?

C'est pourtant formidable pour la plupart d'avoir sortit des cds et en plus d'avoir un public étranger comme celui que tu as créé à travers hiphopsection, par ex. Que Goofy vienne citer le Edan.
Le public qui a vraiment la possibilité, le temps ou le besoin d'écouter les artistes qui vont au-delà des standards définis le fait naturellement.


L'article de Fact Mag...Les journaleux qui écrivent ce genre d'article parlent pour eux-même ou leur petit monde au mieux, à mon avis. Ils se font leur propre histoire par rapport à leur vécu et connaissances et parce qu'ils ont un certain égo et que c'est diffusé sur un site web, ils se croient vraiment objectifs.

C'est lui-même qui était focalisé sur 9th Wonder & Cie...de la même façon qu'il se focalise maintenant sur la dizaine d'artistes des années 2000 qu'il cite pour affirmer que c'était 2000-2006 l'âge d'or du hh (et ça ne sent franchement pas les grosses connaissances)
En tant que "journaliste", il finit même par être un exemple même du phénomène qu'il décrit.

Par rapport aux artistes qu'il cite, j'irai même jusqu'à dire qu'on a ici le cas classique du gars fan de boom bap qui s'est replié sur le rap indé puis redécouvre le rap "mainstream" qu'il jugeait trop rapidement à l'époque.
Et qui n'imagine même pas qu'il a ptet encore 50 à 80% des meilleurs productions à découvrir, l'entre d'eux.
Le genre d'auditeur qui ne parle continuellement que de la partie émergée de l'iceberg, qui se renverse comme leurs goûts.


Une des seules phrases du papier qui va au delà d'une généralisation simpliste, c'est quand ça parle du côté régional du rap, qu'à l'époque ceux qui écouté Jay-Z n'étaient même pas forcément au courant qu'existaient un truc comme UGK.
Il tenait quelque chose de concret à développer, dommage...
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#77
codotusylv a écrit :
Malamati a écrit :C'est même des putains de classiques faut pas déconner.

Je crois que vous n'avez pas compris le point de l'article de Fact Mag.

D'abord, Soundpieces et Operation Doomsday, deux classiques on est d'accord, en tout cas le second, sont sortis dans les années 90, et l'article parle des années 2000. On pourrait citer The Unseen à la limite, qui est sorti en 2000 tout juste.

Ensuite, le point de l'article, ce n'est pas de dire que Doom et Madlib c'est pourri. C'est de dire qu'il y a eu une survalorisation et une surfocalisation sur 4 artistes clés, qui a complètement zappé et tué dans l'oeuf toute l'effervescence de l'underground post-indé.

Il y a eu une hystérie critique sur ces types là, qui sont devenus les égéries des mecs chiants, alors que des tas de trucs plus passionnants de ces scènes là sont passés complètement à la trappe.


Si si j'ai bien compris, je faisais juste une remarque en passant parce que j'ai parfois l'impression que l'on tombe dans l'extrême opposé.
Je suis assez d'accord avec Doe concernant ces positions de journaleux.
C'est vrai que les fans de Doom et Madlib sont très irritant. Ce sont des mous qu'il faut pas trop secouer et qui ont trouvé là un certains compromis. Operation Doomsday et Quasimoto c'est souvent déjà trop pour eux d'ailleurs...

Perso ils font partis des premiers albums indés que j'ai écouté et ils ont plutôt servis de rampe de lancement. Et je pense que c'est pareil pour beaucoup.

J'aime bien King Geedorah quand même.
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#78
La rumeur 1er album quand t'as 20 piges..Casey aussi.
[video]https://www.youtube.com/watch?v=yjO4atTh...65B30B1C41[/video]
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#79
Doe a écrit :Pour un français, qui a sorti un livre avec un top 100 du rap indépendant US d'après 2000, ça semble assez contradictoire de penser que l'"effervescence de l'underground" a été tuée puisque c'est sur celle-ci que ton livre est basé ?

Elle a été tuée médiatiquement. Aux yeux des gens, rap indé a fini par vouloir dire rap de backpacker obtus, nostalgie boom bap et trip intello jazeux électronique chiant. Alors que c'était beaucoup plus varié et prometteur que cela. Ca aurait pu être libératoire, c'est devenu aliénant. C'est d'ailleurs là tout le point du bouquin.

Par exemple, la seule fois où j'ai rencontré Kicket, comme il était très loin de cette scène là, j'ai eu le sentiment qu'il me prenait pour un fan exclusif de rap boom bap New-York h-i-p-h-o-p, à cause de cette étiquette rap indé. C'est ironique et frustrant, d'autant plus qu'à l'époque de HHS, on était vent debout contre ce rap puriste, nostalgique et demi-cul qu'on avait dénommé "middleground".
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#80
Dans le milieu rap, ces clichés sont évidents mais la force de l'indé c'est aussi d'avoir touché un public qui est en dehors de cela, celui de l'indie en général.
Médiathiquement, je ne sais pas, y avait des médias spécialisés comme KevinNottingham qui était même une vraie plate forme commerciale puis des éclosions dans les médias plus généralistes pour la plupart des meilleurs projets, à mes yeux.

Puis dans tous les genres, c'est un peu le destin des ces mouvances "indépendantes" de l'époque. La préhipstoire.


Kicket, c'est parce qu'il voudra toujours faire revivre l'opposition West/East...
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#81
[Image: Woodie-Yoc-Influenced.jpg]

Connaissais pas Woodie avant que Pell Rell ne le cite pour son album avec A-Wax, 2 Sides Of The Game, qui contient quelques pépites (Patriot Acts...).
Un moment que je m'écoute son album, Yoc Influenced, et c'est juste un gros classique de 2001 ou 2002.
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#82
Je l'ai vu daté à 1998 et 1999 aussi...
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#83
Oui 1998 et réédité au milieu des années 2000 avec la pochette postée par Doe je crois.

Woodie a aussi produit une série de compilations au début des années 2000, les Northern Expozure où sur 6 volumes (1 à 7, le 3 n'existe pas) il invite ses copains Norteno dont A-Wax.
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#84
hera a écrit :2006, une année fun.

Les grosses machines: Like Father Like Son, Killa Season, Fishscale, Hell Hath No Fury, King, On Top Of Our Game, The Blue Carpet Treatment.

Les mixtapes cultes: Chicken Talk, We Got It 4 Cheap 2, Can't Ban The Snowman, Dedication 2.

Voilà quelques éléments, oui. J'ai chroniqué une centaine d'albums de cette année-là sur le blog, pas moins.

Pour livrer un verdict, je me les renfile tous en ce moment ah ah.

En attendant, vous pouvez vous amuser :
https://www.fakeforreal.net/index.php/po...annee-2006
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#85
Bon, ça y est. Je la publie dans quelques jours cette fameuse rétrospective 2006 (même si je suis bien en peine pour en hiérarchiser les sorties).

Pour vous, c'est toujours ici :
https://www.fakeforreal.net/index.php/po...annee-2006
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#86
C'est une année bizarre 2006. C'est pile l'époque ou les gros albums sont plombés par un milliard d'invités et de passages obligés pour ratisser le plus large possible alors que la vérité est à chercher sur le front des mixtapes qui sont en train de décoller.

Y a des bons trucs ceci dit en 2006.
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#87
Oui, c'est exactement ça. Une année de transition en fait. L'industrie investit moins dans le rap, excepté les gros blockbusters, mais on commence à se rattraper avec les mixtapes, des gens comme Gucci Mane, Lil Boosie ou Lil Wayne en sortent alors de très importantes.

A l'époque je fouillais les fonds de tiroir de ce qui restait du rap indé, donc cette portion du rap sera très représentée dans mon bilan.
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#88
y'a pas le bon lien sur le birdman/wayne, t'as mis le z-ro sur "lire la chronique"
Always with the scenarios...
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#89
Ah mince, j'avais pourtant vérifié tous les liens.

Merci pour le signalement, c'est réparé !
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#90
Bon, et bien maintenant on passe à l'année 2005 :
https://www.fakeforreal.net/index.php/po...annee-2005

Avec plus à manger qu'en 2006, je trouve.
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